Quand l’abondance de choix devient négative
Vous trouverez à la fin de cet article une vidéo très amusante dans laquelle Barry Schwartz traite du « paradoxe du choix ». Selon lui, l’abondance de choix serait négative pour notre bien être contrairement à la pensée populaire. En effet, cette surabondance entraîne de nombreux effets négatifs, comme la paralysie devant la multitude des possibles et le doute constant d’avoir choisi la mauvaise option.
Le choix dans nos vies entraîne le doute
Cette vidéo me fait penser à un paradoxe actuel dans le monde des interfaces graphiques. Dans le discours, les décideurs prônent la réduction des choix : « moins de possibilités pour avoir un usage simplifié dans la plupart des cas ». L’exemple extrème étant l’iPod Shuffle qui ne laisse même plus le choix de la musique écoutée.
Malheureusement, dans les faits cette tendance n’est pas suivie pour deux raisons :
- Il est difficile de se couper d’un marché potentiel en limitant un produit
- Faire les bons choix coûte cher car cela nécessite d’étudier précisément les usages
On se retrouve donc avec des produits qui veulent en faire toujours plus mais qui prétendent être simples à utiliser.
Quand les gens exigent moins, les commerciaux répondent NON
D’un autre côté, Google a pris une décision intelligente avec son système Android : faire des choix par défaut mais permettre la personnalisation à outrance. Cela laisse les utilisateurs libres de détraquer leurs téléphones mais cela permet à Google d’apprendre de leurs erreurs et de sortir à terme un système mature et innovant.
En attendant ce jour, je reste sur mon iPhone dirigiste à l’excès mais tellement optimisé pour mon bien être.
(Merci à Clément Baudequin)
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